1400 places pour sept salles de cinéma, le Pathé de Dakar ouvre ses portes avec de très grandes ambitions. Redonner gout au cinéma sénégalais et africains à travers une atmosphère technologique de dernière génération. Le groupe français Pathé vient par cette œuvre d’implanter en Afrique de l’ouest le plus grand cinéma, mais aussi la plus moderne selon le directeur Moustapha Samb qui dit : » la personne qui est dans la salle sera dans les mêmes conditions techniques que la personne qui est à New York ».
Le Pathé de Dakar un chef d’œuvre qui n’est pas tombé du ciel aussi facilement. Depuis 6 longues années les travaux étaient en cours. Selon le directeur des opérations Frédéric Godefroid : » le Pathé de Dakar est une réalisation de longues haleines mais des travaux facilités par les autorités municipales notamment par rapport à l’acquisition du terrain abritant le Pathé, mais aussi le gouvernement sénégalais sur tout ce qui est du domaine administratif »
Le Sénégal un choix du groupe français qui s’explique par plusieurs raisons d’abord pour Frédéric Godefroid : »le Sénégal est un pays de culture de cinéma, un pays de stabilité ou les gens sont sympas mais aussi un pays marqué par plusieurs hommes qui ont contribué au développement du cinéma africain en l’occurrence Sembene Ousmane, Djibril Diop Mame Betty ».
Le Pathé de Dakar une structure gagnant-gagnant
Le groupe français Pathé a eu à travailler dans ce projet qu’avec des entreprises sénégalaises, qui ont contribué en amont et en aval à la réalisation de ce complexe multiplexe. Avec plus de 50 sénégalais employés dans le Pathé de Dakar, le directeur Moustapha Samb reste persuader que ladite structure participe au développement des secteurs d’emplois.
Avec un écran de 21 mètres de long, un dispositif hi Tech, le directeur des opérations affirme un cout d’investissement exorbitant.
Le Pathé a vocation à présenter des spectacles à dimension internationale tout en accueillant les films sénégalais et africains.
Avec des tarifs compétitifs et accessibles, la direction assure une bonne politique d’éducation et d’images rappelle Frédéric Godefroid, qui espère aussi un retour sur investissement par la présence des dakarois dans le long terme.
