Youssou Ndour : Astre des industries culturelles et créatives.

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Les industries culturelles et créatives constituent une niche d’emploi non négligeable et le moteur des économies contemporaines. Néanmoins, des pays comme le Sénégal tardent à en tirer le maximum. Pourtant ce ne sont pas les entrepreneurs encore moins les initiatives qui manquent dans le pays. Dans ce dossier, il est question de mesurer l’état actuel des ICC au Sénégal mais aussi de relever l’apport inestimable de Youssou Ndour qui semble bénéficier d’une unanimité au regard de ses investissements dans le secteur.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), les industries culturelles et créatives (ICC) connaissent l’une des croissances les plus rapides au monde. Les chiffres les plus récents montrent que 29.5 millions de personnes, majoritairement des jeunes âgés entre 19 et 29 ans, sont employées dans les ICC. Elles génèrent 3% du PIB mondial. DE SACRÉES NICHES D’EMPLOI ; À EN CROIRE LES CHIFFRES. MAIS DE QUOI S’AGIT-IL VRAIMENT ? L’Unesco entend par ICC, « les secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et d’activités qui ont un contenu culturel, artistique et/ou patrimonial ». À partir de cette définition, il convient de souligner que toutes les expressions culturelles n’intègrent pas les industries culturelles. Ainsi les filières du cinéma, de la musique enregistrée, du livre, de l’audiovisuel et des jeux vidéo assurent la vitalité des industries culturelles. Au Sénégal, quelques filières des ICC ont pu se développer, parmi les plus dynamiques l’audiovisuel et la presse avec l’essor des réseaux sociaux, et d’autres sont encore au stade d’embryon, a analysé l’acteur et entrepreneur culturel Alassane Babylas Ndiaye.

De manière générale, l’essor noté au Sénégal est le fait d’entrepreneurs culturels. «Un des leaders en termes d’entrepreneuriat culturel est Youssou Ndour, le développement de ses activités autour de la culture est une vraie émulation pour tout entrepreneur», s’est réjoui Alassane Babylas Ndiaye. La même tendance s’opère, de manière plus soutenue, dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Mali où l’on peut noter une belle évolution dans beaucoup de domaines. (lire la suite dans le magazine de Mai)