D’un père congolais et d’une mère suédoise, Djo Moupondo a vécu à Kinshasa avec ses parents jusqu’à l’âge de 6 ans. Ils déménagent en Suède où il fait le collège et l’université avant de retourner s’installer dans la capitale congolaise en 1998. Il est titulaire d’une licence en entrepreneuriat, innovation et ethnologie. En alternance avec ses études, il a travaillé comme producteur culturel et a encadré des jeunes dans le développement d’activités culturelles et créatives.
Djo prône l’égalité et la prospérité pour tous les Africains. Utopique se dit-il des fois. Il n’empêche qu’il poursuit son combat en fervent combattant de la justice et des droits humains. Djo véhicule des messages pour sensibiliser contre le banditisme dans sa commune. Chef de projet dans une école de musique, il crée à l’âge de 22 ans, avec son frère, la Maison d’édition « la clique musique » dont il est aujourd’hui le PCA. Leur bébé a bien grandi et propose des services variés avec une radio, une maison de production audiovisuelle, un médium online, un site internet et une boite d’évènementiels. En 2018, cet entrepreneur s’associe à un Cap-verdien pour créer Muska, une plateforme musicale de monétisation de droits, présente au Congo et au Cap-Vert.
PASSIONNE PAR LA MUSIQUE
« Le Congo et la Suède sont deux pays culturels. J’ai grandi, autour de la Musique, avec des parents mélomanes qui avaient créé une boîte de nuit «Afrobeat» en Suède. J’ai commencé à écrire des poèmes et des chansons à l’âge de 13 ans. En parallèle, je développais la partie Deejaying de notre boite de nuit. De fil en aiguille, j’ai créé avec mon frère Mohombi, le groupe de rap ‘’Avanon’’ qui a connu beaucoup de succès avec trois nominations aux Kora Awards ».