Elle est belle avec son sourire enjoliveur qui met tout de suite à l’aise. Derrière ce sourire se cache une femme engagée et forte, qui a très tôt su qu’elle serait sous les feux de la rampe. Après une année passée á la Fac de médecine, Fadimata Maïga décide de laisser blouse blanche et stéthoscope pour se tourner vers la communication. Son parcours l’a menée à la télévision. Aujourd’hui, elle dirige Mandé Tv, une télévision généraliste malienne. Notre Top manager a un cursus bien particulier. Entretien.
Comment êtes – vous passée de la médecine au journalisme ?
J’ai été la première surprise par ce changement ! Même dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais imaginé me retrouver à la radio encore moins à la télévision. La médecine a été mon premier amour. Je voulais être gynécologue. Après le Baccalauréat, j’ai fait un an à la faculté de médecine. C’était trop intense pour moi et j’ai changé de cap. La communication et le marketing m’ont ouvert les bras et je m’y suis engouffrée avec joie car j’ai toujours aimé la chaleur du contact avec l’autre. Mon tempérament de leader a fait le reste. J’ai eu mon master en management et communication. Cela m’a permis de gravir les échelons et je me suis retrouvée d’un statut de stagiaire, s’il vous plait, à celui de manager d’une équipe de neuf personnes à l’Aéroport de Bamako. La communication m’a aussi permis de découvrir d’autres contrées de l’Afrique comme le Bénin et le Togo. Je suis aussi mariée et mère de deux petites princesses.
Comment êtes-vous arrivée à Mandé Tv ?
Le destin ! Encore lui ! Je connaissais déjà l’univers de la communication événementielle. J’ai aussi un peu flirté avec les médias en travaillant pour des magazines en Côte-d’Ivoire et au Togo. Il m’arrivait aussi de faire de l’animation dans des cérémonies et autres spectacles. C’est fort de cette expérience là que, quand le promoteur de Mandé Tv a fait appel à moi pour redynamiser sa boîte, je n’ai pas hésité. J’ai accepté avec joie de relever le défi. Cela a été le début de notre histoire d’amour qui se poursuit toujours, de plus belle. Dans cet organe, je ne m’interdis rien. Je touche à tout. J’accompagne même les équipes sur le terrain histoire de m’imprégner de tout car j’aime faire des découvertes. J’en ai aussi profité pour renforcer mes capacités en journalisme pour être davantage performante. J’ai commencé avec des cours en ligne et des ateliers de formation. J’ai même fait une formation suivie d’un stage en Egypte et je ne compte pas m’en arrêter là.
