Déborah Nyamungabo Nismire (RDC)Conseillère provinciale de la ville de Kinshasa

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L’AVENIR DES FEMMES EN POLITIQUES EN RDC

Nyamugabo Nsimire Déborah donne le ton

Membre du caucus jeune au sein du Réseau des Femmes Leaders Africaines ou African Woman Leader Network (AWLN), dans la commission participation politique et bonne gouvernance, Nyamugabo Nsimire Déborah est très engagée dans la lutte pour le respect des droits humains. Elle se bat également pour une République Démocratique du Congo libre et gérée de manière transparente.

Née à Kinshasa, le 19 avril 1995, Nyamugabo Nsimire Déborah est titulaire d’une licence en sciences économiques à l’Université protestante au Congo.  D’ailleurs, dans cette université elle se fait déjà remarquer en occupant le poste de ministre du genre d’abord, ensuite présidente du Forum des jeunes.

Son passage au « ministère du genre » lui a surement donné des idées. En effet, cette jeune dame se bat aujourd’hui, pour la promotion des femmes en politique. Elle prône une participation massive des femmes en politique pour être des actrices de premier rang dans la gestion des affaires publiques. Déborah fut présidente de la ligue des femmes avant d’être nommée Secrétaire Générale adjointe en charge du genre. Après avoir passé quatre ans à ce poste, elle devient conseillère interfédérale de la ville province de Kinshasa. Cette experte à la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et consultante en Ressources humaines est un membre actif du Parti de la Nouvelle Energie du Congo (PNEC).

La politique, un champ pour se faire entendre


La participation dans la vie politique est un engagement qui nécessite l’implication des actrices. Si les femmes sont laissées en rade dans la vie politique en RDC, c’est parce qu’elles ne sont pas assez engagées. Pour que cela change, Déborah pense que les femmes doivent s’unir pour faire face au climat politique tendu à cause de la guerre en RDC Est.

Formée à bonne école politique, Deborah reste formelle : la formation en politique est une base qu’on ne peut pas négliger parce qu’elle détermine l’avenir de la communauté. Le renforcement de capacités des femmes dans le champ politique serait un idéal parce qu’il y va du respect de la parité mais aussi de l’équilibre social lié à la question de l’égalité des chances.

Les femmes, une solution pour éviter les guerres

En cas de guerre, les enfants et les femmes sont les plus exposées avec des risques de viols, de kidnapping, etc. Toutefois il est nécessaire de les impliquer dans les processus de résolution des conflits. Elles peuvent jouer un rôle capital en participant aux négociations. Persuadée de l’impact que peut avoir l’engagement des femmes pour mettre fin aux guerres ; l’économiste estime que la paix en RDC passera forcément par ces dernières.

L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles mais leur exploitation est souvent source de conflits et de violences.  Cette situation est incompréhensible pour Déborah qui estime que les ressources devraient unir le peuple congolais plutôt que de le diviser.

 

Alioune Mbaye

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