DR Malick Ndiaye, Conservateur du musée Théodore Monod d’Art Africain

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PARCOURS

« Je suis historien de l’Art, conservateur du Musée Théodore Monod d’Art Africain de l’IFAN Cheikh Anta Diop de Dakar. J’ai d’abord eu une formation en Lettres modernes. Après, je suis allé m’inscrire en histoire de l’art. Cela, après avoir décroché un mémoire de maîtrise en esthétique sur l’œuvre du sculpteur Ousmane Sow, ici à Dakar. Je suis allé ensuite m’inscrire au département d’histoire de l’art de l’Université de Rennes 2, en France, où j’ai passé pas mal d’années à faire ma thèse qui portait sur l’art contemporain africain et les enjeux du débat critique post coloniale. Après cette thèse, j’ai fait un post doctorat et j’ai eu également à faire une formation pour devenir conservateur du patrimoine à l’Institut national du patrimoine, en France. Puis, j’ai intégré l’Institut national d’histoire de l’art de Paris. C’est après ça que je suis rentré à Dakar en 2014 avec deux diplômes : Un diplôme de conservateur du patrimoine et un diplôme pour mon doctorat. J’ai alors été recruté à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar par l’IFAN où je m’occupe du Musée Théodore Monod, depuis 2016 ».

ORIENTATION VERS L’ART

« C’est très compliqué à dire. Moi-même, je pense que je ne me souviens pas de mes premières années dans le domaine artistique. Tout ce que je peux dire, c’est j’ai commencé à dessiner très tôt, à faire des maquettes, à bidouiller. A l’Université, j’ai monté une association qui s’appelait « Carrefour artistique des expressions culturelles » (CADEC), où il y avait des peintres, des poètes, des comédiens, etc. Donc, je peux dire que c’est comme cela que je suis venu à l’art. C’est surtout le côté pratique en tant que dessinateur, en tant que peintre, en tant qu’artiste. Et finalement, la recherche en tant que telle est venue. Car, quand j’étais à Paris, il m’était difficile d’avoir un espace pour peindre, pour dessiner, je n’avais pas le temps, c’était la recherche à l’institut. Je me suis donc orienté progressivement vers la théorie, parce que j’avais une thèse à terminer. Et c’est la raison pour laquelle j’ai laissé complément tomber la pratique et que je me suis concentré sur l’écriture et la recherche ».

Alioune Mbaye