La distinction a eu lieu mercredi soir en France, et le tunisien Yamen Manaï a remporté le prix de littérature arabe. Un prix gagné grâce à son roman « Bel abîme », qui évoque les violences dans les milieux les plus défavorisés de la Tunisie.
Yamen Manaï, né le 25 mai 1980 à Tunis, est un écrivain tunisien qui vit à Paris. Ingénieur en formation, l’écriture représente pour lui plus qu’une passion. Son roman est publié par un éditeur de Tunis, Elyzad. Cette fiction raconte l’histoire d’un garçon de 15 ans incarcéré pour avoir tué son père.
À travers ses écrits Yamen Manai tente de moderniser sa vision du monde. Une vision bien illustrée dans son dernier roman, qui traduit la vie d’un adolescent qui accuse la société de détruire tout ce qui est beau.
Le prix de la littérature arabe a été créé en 2013 par l’institut du monde arabe (IMA), qui est présidé par Jack Lang, Yamen Manai empoche ainsi une fortune de 10 000 euros grâce à l’appui de la fondation Jean-Luc Lagardère.
Le jury a salué dans un communiqué « un bref roman passionnant écrit dans un style simple et puissant à la fois, qui dénonce, à travers le parcours d’un adolescent révolté, les injustices d’une société cruelle dans la Tunisie des banlieues populaires
